pense-bête pour 2010

Et bien voilà, l’histoire se répète, et la cuvée 2010 n’aura même pas atteint le mois d’avril. Non…..pas de pierres….s’il vous plait….aïe…..aïe…Ok vous êtes déçus, je vous comprends. Sachez que je déplore moi aussi ce « baissement de bras », mais l’expérience n’a pas été simple à concilier avec mon nouveau taf, entre autres choses, et à un moment donné, le temps venant à manquer, il faut mettre en ordre ses priorités. Même si ça n’a pas réellement résulté d’un choix marqué. Et que je vous adore cher public.

Mais bref ! Trêve de justifications, nous voici à l’aube d’une nouvelle année, d’un autre recommencement, et il faut clore ce chapitre pour tourner une nouvelle page, c’est monsieur almanach qui en a décidé ainsi.

Si je devais résumer l’année 2010, je dirais que ça n’a pas été bien folichon. J’ai constaté qu’autour de moi, pas mal de monde avait amorcé d’une grosse phase de « jenaimarrefautqueçacesse ». Bon moi, je nage dans cette phase depuis 10 ans à peu près, donc ça compte pas. Peut-être que ça vient aussi de l’approche de la trentaine, ce moment où l’on se dit :« bon sang mais je suis sensée être une adulte et je joue à Mario avec quelqu’un qui ne veut pas s’engager en mangeant des malabars avec les cheveux orange dans un appartement dont je ne suis pas la propriétaire avant de retourner à un job que je projette de quitter depuis plus de 6 mois sans aucun plan de carrière et la pièce supplémentaire du fond ne pourra jamais accueillir un bébé que je n’ai pas l’intention de faire avant quelques années depuis quelques années déjà parce que ce n’est pas le moment alors que je suis persuadée au fond que ce ne le sera jamais de toute façon tellement elle est encombrée de bric-à-brac en tous genres et j’ai encore pleins de projets à réaliser mais je n’ai que 40€ sur mon compte épargne alors ça paraît mal engagé ». Bon, ya beaucoup de choses personnelles là-dedans, mais ce n’est qu’une illustration d’un phénomène plus général, hein.

En somme, l’aubergine est toujours assistante comptable/RH en papeterie, elle l’est même tellement qu’elle s’est octroyé des vacances pour les fêtes grâce à ses heures supp’ et qu’il lui en restera encore plus de 45 à poser quand elle rentrera lundi. Voilà qui laisse peu de temps pour le reste, mais on fait ce qu’on peut, surtout quand on ne veut pas être résumée à ceci (plutôt mourir).

2010 a été placé sous le signe du 7^ème art : Poivron et moi avons pas mal usé nos fesses sur les sièges des salles de cinéma du coin en toutes saisons et avec plus ou moins de bonheur (Alice, Very bad cops, Kaboom, les Millenium, Woody Allen, Bébés, Petits meurtres à l’anglaise, Date limite, Kick-ass, Toy Story 3, The Social Network, Buried, Inception, The town, L’agence tous risques, Machete… et je n’ai pas classé par degré de bonheur, trop de boulot). 

Par chance, nous avons réussi à trouver 9 jours de vacances en commun cet été et zou ! on a foutu le camp en Bretagne pour un petit périple dans nos familles respectives du Finistère aux Côtes d’Armor, sous le soleil, baigné de Breizh cola et dans une odeur persistante de crêpes. La Bretagne, ça nous gagne.

Paris nous a également accueilli pour un petit week-end printanier où nous avons plus usés nos chaussures qu’en un trimestre entier, avec quelques passages obligés et d’autres moins.

Le reste du temps, il a fallut se contenter du petit confort de notre potager, restriction budgétaire oblige (Bruxelles et Amsterdam, je ne vous oublie pas, je vous jure). Mais on est bien à la maison aussi, à faire notre ratatouille.

Et puis Poivron, lui, est allé prendre l’air du côté de Nevers pour rendre visite à cette bonne vieille Bernadette Soubirous une semaine par mois, et accessoirement essayer de prendre du grade dans la poivronnade mobile (à suivre).

Mais heureusement, je n’ai pas été seule bien longtemps puisque le potager a accueilli une nouvelle occupante en octobre: poilue, blanche et rousse, à oreilles pointues et à moustaches répondant (pas du tout d’ailleurs) officiellement au nom de Brindille, mais qui s’est rapidement transformé, allez savoir pourquoi, en Pouillette. Voyez vous-même :

La visite à la SPA a été une sacrée aventure d’ailleurs, à tel point que l’on se dit que le plus triste parfois n’est pas d’abandonner ces petites bêtes mais de les savoir avec des gens aussi crassous de bêtise, chacun dans leur style.

En revanche, Jonathan n’est plus un personnage central de notre vie (notre pigeon, faut suivre), pour la bonne et simple raison que la pharmacie d’en face, sans doute excédée par les crottes, a déboulonné les lettres qui hébergeaient la colonie. Triste.

Enfin, au rayon des nouveautés, nous voici arrivés à l’événement de cette année 2010, celui qui marquera sans doute toute mon existence entière de légume...... roulement de tambour…….. je suis devenue……. végétarienne!

Oui, emboitant le pas à mon amoureux et inspirateur poivron, j’ai décidé, j’ose à peine écrire « décidé » parce que ça s’est vraiment imposé à moi quasi naturellement, de cesser au moins en partie mes contradictions, et de mettre en adéquation mes convictions (ça fait beaucoup de –tion) avec mon mode de vie. Alors, je n’en suis qu’aux balbutiements hein, ça se fait progressivement et prudemment (ça fait beaucoup de –ment), le début étant sans doute le plus difficile, mais pour le moment ça se passe bien.

J’aurai tout le loisir de vous exposer ceci dans mon prochain blog, qui sera donc plutôt orienté sur le végétarisme, même si je continue à être un légume varié, hein. Alors je vous donne rendez-vous dès demain à cette adresse :

                                             http://ratatouilletofu.canalblog.com

En attendant, bonne année verte et violette à tout le monde !

Aujourd'hui j'ai lancé moi-même un spectacle d'impro super chouette sur le thème: aspirateur, serpillière et vaisselle sale dans l'évier. J'étais très inspirée, tout le monde a été ravi. Le soir en me couchant, j'ai déduit que ma voisine du dessous regardait l'émission hommage à Jean Ferrat puisqu'on pouvait entendre pour la 45ème fois en 3 jours dans tous les médias "pourtant que la montage est belle". Elle n'a jamais été aussi belle que depuis samedi ma foi.

Aujourd'hui, en sortant du taf, je suis allée à Gibert Joseph pour mettre mes projets à éxécution, faire 2 bonnes actions en une: gagner de la place et me faire de la thune en vendant des bouquins. Je suis ressortie avec 25€30 et le sourire. Puis direction jardiland, où j'ai acheté un produit pour traiter mon pauvre lierre attaqué par des minuscules araignées rouges qu'on avait pas invité à la maison. Courage, maman est là. Puis courses, parce qu'il faut. Puis mangeage tôt car on est reparti aussitôt dans le Vieux Lyon pour voir un spectacle d'improvisation dans un café théâtre. Et c'était vraiment excellent, on a ri comme des malades. Je ne peux que faire de la pub pour cette troupe car les acteurs sont formidable: http://www.lilyade.free.fr/index.html. Je redoutais un peu la chose, parce que bon, tout repose sur le talent des gens, et l'impro ça peut être assez stressant par procuration si vous voyez ce que je veux dire. Mais là c'était génial de bout en bout. Vraiment. On y retourna. Très bonne manière de commencer la semaine ma foi.

Aujourd'hui n'était pas un jour comme les autres, alors j'ai eu droit aux croissants. Tout le monde n'a pas la chance de porter un prénom aussi fantastique: Aubergine! C'est pas fréquent. S'il y a une limite que je repousse sans cesse, c'est celle de la hauteur de la pile du linge qu'il y a à repasser. Là ça en devenait presque effrayant. Limite du genre à prendre forme et t'engloutir à tout jamais. J'ai donc fini par retrousser mes feuilles pour maitriser la bête, et en repasser une grosse moitié, parce que tout faire d'un coup n'était pas possible, pas pour un humain, ni un légume, ni même Dieu (Dieu il repasse ses chemises? Et il enlève ses poils de barbe du siphon de la douche? Rien n'est moins sûr...). La soirée électorale m'a donné tout le loisir pour cela, pas besoin d'écouter c'est tout le temps la même chose. Enfin, Poivron et moi on a quand même fait notre devoir de citoyens, comme des grands. Sans conviction, mais bon. Après un rapide sondage, aucune de mes collègues proches n'allait voter, la plupart n'était même pas inscrite sur les listes. Alors je me sentais encore plus obligée de le faire. D'ailleurs je l'ai toujours fait, je crois. Et puis ça m'a donné l'occasion d'aller chez mes parents et ressortir du placard les bouquins de socio pourris qu'on m'avait obligé à ingurgiter, pour les revendre, et qu'ils puissent pourrir l'existence de quelqu'un d'autre. Moi j'aime mon prochain, surtout s'il doit subir les mêmes horreurs que j'ai connu pendant 2 ans.

Cette nuit j'ai dormi comme un loir dans la Loire. Même pas entendu mon réveil. De retour au bercail, on est reparti faire du shopping entre légumes, avec tout ce que ça implique comme tentations et excès. En l'occurrence, c'est vraiment la frustration qui a primé: j'ai rarement eu autant la sensation d'être fauchée et ça m'avait très peu autant miné le moral qu'aujourd'hui. Je suis entrée à la fnac avec le projet de racheter une oreillette bluetooth parce que j'ai égaré la précédente, et les choses étant ce qu'elles sont, je suis ressortie avec 1 oreillette, 3 livres et 2 décisions fermes: revendre les bouquins nuls qui dorment chez moi, et lire plus (en en profitant pour arrêter de comater le soir devant des conneries à la télé, sous prétexte d'écrire les messages de ce blog). Mon prochain bouquin sera officiellement celui de Christopher Isherwood, «Un homme au singulier», qui a inspiré le superbe "A single man", j'ai hâte. Faut que je foute ces fourmis dehors au passage. Le problème quand je suis à la fnac, c'est que j'ai rarement de limites dans mes achats: l'aspect culturel est un alibi parfait pour ne plus compter. Et c'est comme ça que les livres s'empilent inexorablement dans ma bibliothèque. Je me dis que j'ai toute la vie devant moi pour les lire, c'est souvent ce que je répète à Ugolin qui m'a offert Belle du Seigneur que je n'ai encore pas touché. Il y a un temps pour tout. En général, et c'est terrible quand j'y pense, lorsque j'ai validé un premier achat, surtout dans les fringues, ça me donne carte blanche pour en faire plein d'autre dans le magasin, un peu dans l'idée "n'allons pas à la caisse pour rien!", c'est vraiment un état d'esprit à la con dont il faut que je me débarrasse. Bref. Tout ça pour dire qu'on est allé dans un magasin de la place Bellecour qui vendait des fringues et des chaussures, et que j'ai enfin trouvé des doc Martin's, j'en rêve depuis des mois, mais elles sont vraiment hors de mon budget. J'aimerais bien en racheter des marrons, je porte toujours celles que j'avais acheté au collège mais elles commencent vraiment à faire la gueule, et les rouge brillantes sont juste extra et les grandes montantes aussi... Rofl, c'est dur. C'est par hasard, quand on était à Decitre où un vendeur manifestement peu occupé consultait un site internet, que j'ai vu l'annonce de la mort de Jean Ferrat. J'ai immédiatement envoyé un message à ma mère pour l'informer. Il faut savoir que j'ai grandi avec Ferrat en fond sonore. Je me suis surprise il y a peu de temps à connaitre les paroles d"un grillon dans la cheminée" et "aimer à perdre la raison", je n'avais pas réalisé l'ampleur du phénomène. Et je tiens à préciser qu'il était sur ma liste. Premier de ma liste à périr, on est dans les temps. Ensuite on a fait un petit resto sympa, où on a parlé de la nouvelle qu'on a comme projet d'écrire ensemble entre légumes pour participer à un concours. Je vous en dirai plus si ça se fait. Et puis enfin, ça faisait un moment qu'on voulait le voir: "Shutter Island". Et ce fut une grande déception. Il est chiant, je vous le dis. Dommage comme conclusion à cette journée ensoleillée.

Aujourd'hui, sortie habituelle entre collègues, dans un buffet italien. C'est pas facile de ne pas faire n'importe quoi en prenant de tout, et d'accorder les bonnes pâtes avec la bonne viande. C'est une science. Puis l'après-midi, mini réunion sur la Foire de Lyon qui commence le 19: ma boite va y tenir un stand pour vendre 2 produits qu'elle a sur les bras. C'est pas gagné. Du coup on a 2 places gratuites. Cette année c'est sur le thème du japon, avec combat de sumo, arts martiaux, concert de Bernard Minet et tout le toutim. ça promet. Puis à 16h, oust! direction Saint-Etienne pour rejoindre Ugolin et Celeste et aller tous en chœur à la nuit des Publivores, au Fil. Bon, on est pas resté super longtemps: y'avait quasi pas de vieilles pub de notre enfance et beaucoup trop de ballons gonflables (ça rend les gens cons mais je crois que j'ai déjà exposé ma thèse ici), ils ont du avoir une promo sur les pubs cafard d'Iran et du qatar parce que ça nous a bien miné le moral pendant la deuxième partie. Associé aux problèmes techniques, au froid, au concert de rap/violon qui nous a fait chier à l'entracte, et au café instantané dégueulasse qui était distribué, voilà autant de raisons pour être couchés à 1h30. Mais y'avait de bons trucs quand même hein, on a rigolé. Voilà la version réduite de celle qui m'a le plus marqué: .

Aujourd'hui je me suis rendue compte d'une chose: ma nouvelle voiture préférais ma mère. Depuis que je l'ai, je me prends le jus dès que je la touche sur une partie métallique, notamment avec la poignée de sortie, c'est sympathique. Elle essaie de me parler, c'est sûr. Ou elle fait sa crise d'adolescence. Pourtant elle a plutôt gagné au change: j'ai des trajets beaucoup plus variés que ma mère, et entre nous soit dit, je conduis bien mieux. Entre autre, je mets mes clignotants dans les rond-points et je ne me contente pas de dire "ça sert à rien quand je vais tout droit" quand on fait une réflexion. Bref, Noidcoco je suis venue en paix, je suis ton amie, aime me.

Aujourd'hui, c'est la journée de la femme, et c'est exactement pour ça que je n'ai pas fait le repassage. ça aura au moins servi à ça. Ce fut un lundi du genre "mouais, on est lundi", mais du genre qui dure toute la journée. C'est long.

Aujourd'hui, j'ai refait ce que Poivron déteste le dimanche: une liste de choses à faire. Et oui mais je suis désolée, les corvées vont pas se faire toutes seules mon chéri! On est allé chez les parents aubergine à midi et je ne peux pas faire autrement que vous montrer la photo qu'on a fait pour pelliculum cette semaine pour le thème "historique":
référence à :
Pas mal hein? Vieux draps déja servi pour la photo de Eternel, cagette trouvée à la cave, sauce tomate pour faire le sang... On y met les moyens. Beau boulot quand même. La neige nous a surpris mais on est rentré dans notre igloo sans problème. A glagla.