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pense-bête pour 2010
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26 janvier 2010

Capilotracté

Aujourd'hui, une migraine persistante m'a contraint à dédier cette journée à l'oisiveté pensive. J'ai profité du confort de mon potager pour rester au chaud à réfléchir, écouter de la musique et la radio, regarder desperate housewives, mettre à jour mes différents sites communautaires (je suis de retour sur fessebook, j'avoue, mais je n'ai pas plus d'estime pour le concept qu'avant et je ne sais même pas vraiment comment m'en servir alors je poste tout et n'importe quoi sans raison). Ha si, j'ai quand même fait le ménage histoire de faire taire la petit voix en moi qui me faisait culpabiliser (c'est facile pour elle, elle a un boulot: me faire culpabiliser). Je me suis également offert une rétrospective de tout pense-bête 2009 et c'est drôle de se replonger dans les différents moments forts qui ont fait notre vie d'il y a peu; je me remets assez bien dans les différents états d'esprit lors de l'écriture des messages. Je ne peux que faire ce constat: c'est plus fun d'être au chômage l'été que l'hiver. Je n'arrive pas tellement à profiter des bons côtés à l'heure actuelle, c'est déplorable. Mais c'est une question d'état d'esprit aussi. J'ai pas mal ressassé une réflexion qui m'est venu hier chez le coiffeur: alors que je feuilletais des magazines de gonzesse pendant que l'ammoniac me rongeait le crâne, j'ai parcouru différents articles sur la vie des stars: un sur Albert Dupontel, que j'adore, où j'ai appris qu'il n'était plus avec sa femme Claude Perron. Première stupeur. Un autre sur Vigo Mortensen et patatra: la même chose! Divorcé! D'un coup j'ai réalisé que ça ne marchait pour personne: dans n'importe quel milieu, partout autour de soit, les gens se séparent, même après 10 ans de mariage, même avec 3 enfants. Je me suis alors dit qu'au fond, je m'étais toujours sentie au dessus de ça; que moi, quand je m'engagerai, ça ne pourra que marcher puisqu'il est inenvisagable que je puisse vieillir seule, ou élever mes enfants avec quelqu'un d'autre que leur père. Et en fait, je suis comme tout le monde: pas à l'abri. Il est difficile de savoir si l'on a tord de rester alors qu'on est malheureux, ou si l'on a tord de partir parce qu'on est trop idéaliste ou trop exigeant. L'idée de passer sa vie avec la même personne est à la fois réconfortante et donne le vertige. C'est terrible le nombre de contradictions avec lesquelles on doit composer tous les jours dans nos choix. Comme quoi, même chez le coiffeur on peut tout remettre en question.

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Commentaires
T
Le destin de la majorité de gens se décide chez les coiffeurs. C'est une certitude.(J'ai un ami merlan qui n'a pas le vertige) <br /> Passe une aubergine sous l'ammoniaque et regarde ce que cela donne..! <br /> Elle est tellement chamboulée qu'elle est obligée de regarder dans le rétroviseur pour savoir qui conduit et pourtant la terre tourne encore..
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