La femme à tête d'aubergine

Je crois que cette nuit j'ai rêvé que je me lavais les cheveux. C'est le rêve prémonitoire le plus nul au monde. Cet après-midi, on est allé faire le tour de quelques zones industrielles pas loin pour relever le nom de grosses entreprises chez qui je pourrais envoyer des candidatures spontanées. J'étais vraiment à court d'idées, et cette situation ne peut pas durer encore des  semaines, aussi bien financièrement que pour mon équilibre mental. Je me suis aussi remise à Desperate Housewives, j'avais quand même envie de savoir avec qui se mariait Mike. Et je n'avais pas misé sur elle. ça me rappelle mon stage. Ensuite, pendant que poivron se mettait en tête d'apprendre à faire le moonwalk sur le lino, j'ai continué à organiser la soirée jeux de société prévue samedi soir. Chômage oblige, je suis de retour sur OVS, onvasortir pour les intimes (voir pense-bête 2009, autour de l'été dernier). Première fois que je tente un truc dans notre nouveau potager excentré, et la sortie était remplie en quelques heures. C'est une bonne chose. ça s'annonce bien. Ensuite direction Saint-Etienne pour retrouver Ugolin et Celeste (désolée pour le dernière fois, je me suis mélangée les pinceaux entre les noms de renard). On est allé voir "Gainsbourg, vie héroïque" en chœur, et les avis ont été très partagés. J'étais pile au milieu, tiède. C'est pas ce à quoi je m'attendais, mais le point de vue se défend.